Juillet 2020, la Suisse enregistre de nombreux signalements de mélèzes dont les aiguilles dépérissent. Sur le rang des accusés : des champignons, des pucerons, les gelées tardives et la sécheresse.
Le champignon Meria laricis a été le premier suspect. Mais ce n’est pas lui qui a été retrouvé dans les aiguilles des mélèzes atteints. Un autre champignon a été isolé : Sydowia polyspora. Dans la majorité des cas cependant, il n’est pas la cause directe du dépérissement, mais un parasite de faiblesse, responsable de la mort des aiguilles de l’année. Un autre champignon : Hypodermella laricis. Il peut infecter les aiguilles lors des pluies printanières.
Les mélèzes ont également été attaqués en 2020 par le puceron des aiguilles du mélèze (Aldelges geniculatus). La succion endommage les aiguilles, qui jaunissent puis tombent, mais également les bourgeons, qui donneront des rameaux mal formés. Cette espèce de puceron est souvent présente en forte densité sur plusieurs années.
Le mélèze est également sensible aux gelées tardives : les longues pousses sont touchées juste après le débourrement. Et finalement, le mélèze est impacté par le stress hydrique provoqué par les sécheresses. L’arbre affaibli devient sensible aux parasites secondaires.