Des chercheurs français ont analysé les effets de la densité du peuplement, du statut social des arbres et des conditions locales de bilan hydrique estival sur la résistance, la récupération et la résilience de chênes sessiles à la sécheresse de 2003. Pour ce faire, la croissance radiale de 269 jeunes chênes sessiles (entre 10 et 40 ans) en futaie régulière a été étudiée. Il en ressort que les peuplements en situation hydrique favorable (plus humide) ont été les plus exposés à la sécheresse de 2003. Dans les sites plus secs, il existe une interaction forte entre les conditions locales de bilan hydrique et la densité du peuplement. Pour le gestionnaire, cela signifie que, sur station sèche, diminuer la densité augmente la résistance, la récupération et la résilience des arbres, indépendamment de leur statut social. Mais diminuer la densité des peuplements fait apparaître d’autres questions comme celles des gourmands ou de la largeur de cerne. Au forestier donc à trouver le meilleur compromis entre la résistance à la sécheresse, le maintien de la production et la diminution possible de la qualité du bois