L’annihilation des espèces animales et végétales par l’humain est un problème majeur. Cependant, la réapparition du loup et du cerf dans de nombreuses zones de l’hémisphère nord engendre conflits et controverses plutôt qu’un soulagement général.
Les deux espèces interagissent de manière complexe entre elles, dans leur environnement et avec les humains. Quels sont les obstacles à franchir afin de permettre une cohabitation harmonieuse du cerf, du loup et de l’humain ? Une étude française de l’Université de Montpellier a déterminé les différents facteurs qui pourraient résoudre ces tensions.
Tout d’abord, il faudrait améliorer les avantages globaux de la cohabitation et tenter de diminuer les coûts collectifs liés à la gestion des espèces. Les loups influent sur les populations de cerfs, leur développement et leurs déplacements, tout comme les activités humaines de régulation. Même si les avantages de la présence du loup sur les territoires sont parfois controversés, mis en balance avec les impacts négatifs sur le bétail et l’activité agricole, ils sont à contraster avec les impacts négatifs forestiers des cervidés.
De plus, il faut considérer que les cerfs, les loups et nous-même faisons partie d’un même écosystème, et qu’il est nécessaire pour cohabiter d’adopter un changement d’attitude et d’apprentissage culturel pour évoluer en symbiose.