Chaque année, la Société Forestière de la Caisse des Dépôts et la Fédération Nationale des SAFER (en France) présentent leur indicateur du marché des forêts.
Le prix moyen des forêts non bâties a augmenté de 3,5 % en 2018 (4 250 euros par hectare, variant de 670 et 12 730 euros/ha). Il avait stagné en 2017 mais avait déjà pris 2 % en 2015 et 2016. Cette augmentation concerne quasiment toutes les régions françaises et pourrait s’expliquer par la hausse significative du prix du bois (+6,9 %).
Le nombre de transactions a également augmenté en 2018, avec 130 100 ha échangés. Le marché est porté par le dynamisme du segment des petites forêts (1 à 10 ha), recherchées dans un but de loisir ou pour un placement alternatif. Une modification des tarifs notariaux, survenue en 2016, pourrait aussi expliquer cette tendance.
L’investissement forestier procure un rendement régulier et stable dans le temps à envisager sur 10 à 15 ans environ. Il permet de diversifier son patrimoine en le déconnectant des marchés financiers et immobiliers. Malgré sa stabilité, le capital n’est pas garanti (tempête, incendie, maladies). Le rendement oscille en moyenne entre 1 et 3 % par an.
Plutôt que d’investir directement dans un domaine forestier, il est aussi possible d’acquérir des parts de groupement forestier. Le prix d’une part est de quelques milliers d’euros. L’avantage est qu’il ne demande pas d’expertise de gestion et que le risque est réparti sur différents types de forêts (géographie, essences).
MINGZI, 22/05/19.