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Un nouveau cadre de mise en œuvre sur la notion de résilience en gestion forestière

Si la balle sort difficilement de la tasse : c’est résilient. S’il est facile de faire sortir la balle de la tasse : il y a un manque de résilience.
Septembre 2018, Bonn : un groupe de scientifiques s’est penché sur la question de la mise en œuvre de la résilience dans la gestion forestière.
Première étape : la définition de la résilience. Est-ce la capacité à récupérer d’une catastrophe ? Ou la capacité d’endurer un stress tout en restant productif ? Ces deux définitions sont correctes et le débat reste ouvert sur la définition exacte. Le groupe de travail définit la résilience grâce à la métaphore de la balle et de la tasse (Seidl et al. 2016, Journal of Applied Ecology).
L’objectif, dans le cadre d’une gestion forestière, n’est pas de prévenir les perturbations – elles font d’ailleurs partie de la dynamique naturelle d’une forêt (tempête, ravageurs, etc.) –mais bien de faire en sorte de la forêt résiste bien aux perturbations, récupère vite et s’adapte aux nouveaux challenges à venir.
Différents indicateurs ont été présentés. La résistance par exemple, on regarde la modification de la variable par rapport au stade qui précède la perturbation. Les échelles ont également été mises en évidence : on ne recherche pas une même résilience sur 10 ans et sur 100 ans, sur 1 ha et sur 100 ha.
L’influence que l’on peut avoir sur les facteurs est également à prendre en compte : par exemple, on ne peut pas intervenir facilement sur la demande en grumes d’épicéa, mais on peut jouer sur le type de sylviculture de l’épicéa.
Le groupe de travail devrait fournir d’ici peu un cadre sur la manière dont la résilience pourrait être mise en pratique.
Nikinmaa L. « How can we measure forest resilience? Report from a workshop in Bonn ». European Forest Institute, Resilience Blog, 19/09/18.

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