Depuis plus de cent ans, les activités humaines (énergies, industries, modes de vie…) ont grandement influencé les émissions de polluants atmosphériques. Ces derniers sont captés par les sols forestiers dans des quantités telles que les cycles naturels qui y opèrent ont été modifiés. De ce fait, les sols s’acidifient de plus en plus ce qui cause de nombreux problèmes sur le développement et l’évolution de la végétation. Les conséquences les plus notables sont :
– L’entrave à l’absorption des nutriments
– Le lessivage des nutriments
– La baisse de l’activité biologique
– La modification de la flore
– La perte de diversité et vitalité mycorhyzienne
– La diminution des extensions racinaires
Une analyse des concentrations en éléments chimiques dans des rondelles d’épicéa et de hêtre apporte des indications nettes sur l’évolution de l’acidification des sols au cours du temps et permet de mettre en lumière des phénomènes difficilement observables et surtout sur des périodes de temps très étendues. Même si les rejets atmosphériques diminuaient, les sols continueront à souffrir des émissions passées. Ce constat rappelle la nécessité d’ intensifier les efforts pour limiter l’impact anthropique sur l’environnement.