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Numéro 159

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Anne Crespin

Porté par quatorze partenaires, le projet Askafor vise à lever les freins à l’appropriation de la SMCC par les gestionnaires et prorpiétaires forestiers de la Grande Région.

Stéphane Abras, Valentin Claes, Hugues Claessens, Gérard Jadoul, Maïté Loute, Marc Dufrêne

Au sein de la grande forêt de Saint-Hubert, 1650 hectares de forêt domaniale sont, depuis plus de deux ans, cogérés, dans un schéma inédit de partenariat public-privé, par le SPW et la Fondation Pairi Daiza. Ce projet Nassonia, dont la durée de 20 ans trois fois renouvelable, s’inscrit dans le temps long de la forêt. Il a pour objectif principal de donner une très large place à la conservation de la nature tout en restant dans le cadre d’une gestion multifonctionnelle du territoire. Cet article tente de retracer les actions et les grandes étapes déjà franchies par ce projet et son équipe mixte, et dessine les contours des nombreux projets à venir.

Julie Matagne, Christine Farcy

Comment faire en sorte que l’incompréhension grandissante entre une société urbanisée et les professionnels de la forêt ne se transforme en blocage complet ? Un projet de recherche interdiciplinaire se penche sur la question à travers quatre axes.

Hélène Dekker, Stéphane Vanwijnsberghe

Le climat change, la société évolue à vive allure et les attentes du public à propos de la nature suivent ce mouvement. Dans ce contexte, le projet Hippodrome propose une vision publique régionale où ville et forêt se rencontrent en une intersection qui se veut harmonieuse, où préservation de la nature et éducation à l’environnement se rejoignent.

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et du Ministre de l’Environnement Alain Maron, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé début novembre 2020 la révision du projet pour le site de l’ancien hippodrome de Boitsfort. La répartition des rôles a également été revue. La Société d’Aménagement Urbain (SAU) coordonne le développement global et va poursuivre la restauration des bâtiments historiques. Bruxelles Environnement reprend la gestion des espaces verts et se voit confier la mise en place d’un projet pédagogique et de sensibilisation à la nature et à la biodiversité. Drohme continuera à proposer un certain nombre d’activités de détente, sur un périmètre plus restreint en comparaison de ce qui était initialement prévu, telles que golf, mini-golf, horeca.

Les évènements qui auront lieu dans le périmètre attribué à Bruxelles Environnement devront désormais respecter la « charte éco-évènement » que l’administration fait appliquer dans tous ses espaces verts. D’autre part, les évènements organisés dans le périmètre de Drohme seront contrôlés par le biais des « permis » délivrés par Bruxelles Environnement.

Cette décision permettra le redéploiement du projet de rénovation, l’activation, la gestion et l’exploitation du site conformément aux objectifs du Plan Régional de Développement Durable (PRDD), du Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) et du Schéma de Structure de la Forêt de Soignes.

Réseau Loup

Le Réseau loup recueille et analyse les traces et indices liées au loup (et autres grands carnivores) en Wallonie. Parmi les nombreux individus de passage, seul un couple s’est installé durablement, dans les Hautes-Fagnes.

Hugues Titeux, Stéphane Vanwijnsberghe, Frederik Vaes, Bram Aertsen, Bart Swerts, Frédéric Hardy, Quentin Ponette

Depuis plusieurs décennies, des dépérissements ont été signalés dans les futaies de hêtres de la forêt de Soignes, conduisant la Région bruxelloise à se doter en 2009 d’un système de suivi sanitaire des hêtres et des chênes, calqué sur le réseau de monitoring européen ICP-forests. Les résultats obtenus en 2009 ont confirmé que l’état de santé des hêtres en forêt de Soignes était préoccupant, mais ne permettaient pas d’appréhender les tendances. Aujourd’hui, après 12 ans d’observations, comment la situation a-t-elle évolué ? Assiste-t-on a une accélération du dépérissement suite aux sécheresses à répétition depuis 2015 ?

La situation des chênes ne présente pas de tendance claire mais des épisodes successifs de dégradation et de reconstruction. La situation des hêtres s’est dégradée de façon significative, mais à un rythme à peine supérieur à la dégradation attribuable au vieillissement des arbres au cours du suivi. Nous observons une dégradation un peu plus marquée depuis 2015 suggérant un possible effet des sécheresses, mais le point de rupture redouté n’a pas (encore ?) été atteint. L’accès des racines à des réserves d’eau en profondeur pourrait expliquer l’absence de dégradation rapide.

Plus globalement, le mauvais état général des hêtres, et ce depuis le début du suivi, pourrait être lié à plusieurs hypothèses complémentaires : l’effet cumulatif de sécheresses sur plusieurs décennies, des épisodes printaniers très humides provoquant l’asphyxie des racines fines, le tassement des sols avant la mise en place de mesures de protection et la prédominance de hêtres âgés.

Laurent Augusto, Laurent Saint-André, Fabrice Bureau, Delphine Derrien, Noémie Pousse, Lauric Cécillon

Les sols stockent la majeure partie du carbone présent au sein des écosystèmes forestiers, avec plus de 100 tC/ha dans le premier mètre du sol. La gestion sylvicole est susceptible de modifier, à la hausse ou à la baisse, les quantités de carbone stockées dans les sols. L’intensité des éclaircies, l’exportation de matières et la durée de révolution influent sur le maintien de la fertilité des sols. Les pratiques de gestion sylvicole raisonnées respectent le fonctionnement de l’écosystème et le carbone organique du sol.

Catherine Colson, Isabelle Van Driessche, Christine Sanchez

L’intégration de l’inventaire typologique dans la base de données EFOR offre aux agents forestiers du DNF un outil pratique et efficace pour orienter leur martelage et suivre l’évolution des peuplements et la gestion de leurs parcelles au cours du temps. Une bonne interprétation des données d’inventaire reste cependant toujours essentielle avant d’en déduire des consignes de martelage. Cette interprétation fine nécessite l’analyse croisée des données de l’inventaire et de la réalité de terrain.

Cartes et chiffres dans la poche, marteau à la main et les yeux dans les cimes, l’agent forestier mènera son martelage mieux outillé !

La comparaison d’inventaires successifs lui permettra aussi de voir évoluer son peuplement en structure, en composition et en valeur d’avenir. Ce contrôle continu lui permettra, grâce à des interventions légères et fréquentes, d’ajuster, de corriger et d’adapter sa gestion progressivement dans un contexte forestier en constante évolution.