Les sols stockent la majeure partie du carbone présent au sein des écosystèmes forestiers, avec plus de 100 tC/ha dans le premier mètre du sol. La gestion sylvicole est susceptible de modifier, à la hausse ou à la baisse, les quantités de carbone stockées dans les sols. L’intensité des éclaircies, l’exportation de matières et la durée de révolution influent sur le maintien de la fertilité des sols. Les pratiques de gestion sylvicole raisonnées respectent le fonctionnement de l’écosystème et le carbone organique du sol.