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Le chêne sessile recommandé sur les sites affectés par la sécheresse

On sait que la capacité de croissance des arbres est affectée par le déficit en eau et les espèces forestières réagissent différemment à ce déficit. Alors que les espèces sensibles à la sécheresse risquent de perdre leur habitat à cause des changements climatiques, les espèces plus tolérantes à la sécheresse, telles que les chênes, peuvent bénéficier du changement climatique grâce à une force concurrentielle accrue.

Une étude scientifique menée dans la Saxe en Allemagne a étudié les réponses d’adaptabilité au stress hydrique du chêne sessile sur six différents sites secs. Divers paramètres ont été suivis sur les graines, plantules et racines : la longueur de la tige, la longueur des racines, le diamètre du collet et les performances de la biomasse sèche aérienne et souterraine.

D’après les résultats, les chênes ont présenté des taux de croissance différents à chaque stade de développement, de la graine jusqu’à la formation de la plantule. Les six sites ont été classés en fonction de la taille des graines et du développement des plantules avant et après le traitement de la sécheresse. Les résultats indiquent que les plantes n’ont pas maintenu ces classements : les graines les plus lourdes n’ont pas nécessairement produit les plantules les plus hautes, les graines les plus petites n’ont pas produit les plantules les plus petites. En conclusion, il s’avère que le développement des semis ne dépend pas du poids des graines. Les plantules ont montré des réponses relativement tolérantes à la sécheresse. Le chêne sessile pourrait donc être indiqué pour les activités sylvicoles dans les zones affectées par la sécheresse.

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