Comprendre la croissance de son peuplement est un atout majeur dans un contexte d’incertitude généralisée. Anticiper les réactions de chaque espèce pourrait, en effet, permettre d’atténuer les effets du changement climatique et d’adapter ses stratégies de gestion.
Cet article s’ajoute aux nombreuses autres études sur le sujet en se concentrant sur plusieurs essences bien connues sous nos latitudes : le chêne sessile, le chêne pédonculé, le hêtre, le mélèze, le sapin, l’épicéa et le pin sylvestre. Via une série de mesures dendrométriques, les auteurs analysent l’influence d’une sylviculture mélangée sur la croissance de ces essences. Mais l’importance du site, de l’année, de la position sociale des individus et de leur provenance est aussi étudiée.