Une étude suisse s’est intéressée à l’adaptabilité des plantes face à des modifications du milieu semblables à celle des changements climatiques à venir. Plus particulièrement, ils ont cherché à savoir si une différence de survie pouvait exister entre des plantes à large amplitude de répartition et des plantes de niche. Les résultats de leurs expériences ont démontré qu’il existait effectivement une différence de survie entre ces deux types de plantes. Celles communes s’adaptant plus efficacement aux nouvelles conditions climatiques (développement accru de biomasse par exemple) que celles plus rares n’évoluant que très peu. Globalement, le même constat a été noté au niveau de la survie des sujets. Il est donc urgent de trouver des solutions vis-à-vis de nos plantes plus sensibles, parfois déjà menacées.