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La revue de presse mensuelle et gratuite sur la forêt et la nature

Ce livre en accès libre compile les recherches récentes sur la gestion en couvert continu des forêts boréales, mettant en lumière ses opportunités et ses défis. Les experts abordent des thèmes variés : régénération forestière, impacts génétiques, production de bois, biodiversité, cycle du carbone, économie, méthodes de planification et attitudes des propriétaires forestiers.

Face aux enjeux croissants de gestion durable des forêts, cette méthode innovante, en contraste avec la gestion classique en peuplements équiennes, gagne en popularité.

Bien qu’une synthèse complète reste à venir, ce livre constitue une base essentielle pour les chercheurs, décideurs et gestionnaires forestiers souhaitant suivre les avancées dans ce domaine.

La brochure technique de présentation de la SMCC en lien avec la circulaire Pro Silva du DNF (« La sylviculture mélangée à couvert continu en pratique. Exemple de la circulaire n° 2718 du DNF en Wallonie ») n’en finit pas d’inspirer nos voisins européens. Après avoir été traduite en anglais, en allemand et en néerlandais, c’est en hongrois et en basque qu’elle voit le jour en ce début d’année 2025.

Filière Bois Wallonie publie son baromètre de l’activité au sein de la filière bois. Il est plutôt morose pour les entreprises vu le manque de reprise du secteur de la construction :

  • L’activité économique sommeille, sans soutien de la demande intérieure.
  • Le secteur de la construction est toujours impacté par cette stagnation.
  • On observe une hausse significative des prix du résineux sur pied.
  • L’offre de bois feuillu est en diminution.
  • Le déséquilibre actuel entre l’offre et la demande, place les acteurs de la filière dans une situation complexe en ce début d’année.

Le tableau récapitulatif des tendances par sous-secteur d’activité montre une stagnation ou une baisse généralisée. Il est illustré par des indications de conjoncture glanées auprès des professionnels wallons des différents sous-secteurs.

Afin d’échapper au froid et aux dommages que pourrait causer le gel, les arbres entrent en hibernation en automne. Et paradoxalement, ils ont également besoin de ce froid pour sortir de dormance.

En effet, celui-ci agit comme un signal de réveil qui prépare les arbres à ouvrir leurs bourgeons et déployer leurs feuilles lorsque le printemps arrive. Néanmoins, en raison du réchauffement climatique, ce processus subit des modifications affectant nos forêts car le développement des arbres peut être retardé ou incomplet. De plus, les hivers doux peuvent augmenter la sensibilité au gel et aux sécheresses extrêmes.

Les essences n’ont pas les mêmes besoins en froid durant l’hiver. Les bourgeons du hêtre et de l’érable, par exemple, sortent de leur dormance après 3 mois à moins de 10 °C alors que ceux du chêne ou du bouleau peuvent se satisfaire de moins de 6 semaines de froid. Les essences mieux adaptées à des hivers doux seront avantagées à l’avenir.

Attendu de longue date, il est enfin disponible : le nouveau site Environnement de la Wallonie est en ligne ! Repensé, il permet une navigation plus fluide entre les nouvelles sections principales : milieux, législation, loisirs, gestion environnementale, acteurs et institutions, démarches.

L’information sur l’environnement en Wallonie est désormais disponible sur un seul et unique site, avec une page d’accueil sobre et munie d’un grand champ de recherche, afin de permettre aux utilisateurs de trouver facilement l’information recherchée.

Le nouveau site répond aux nouvelles obligations légales en termes de publication et offre une meilleure accessibilité avec une mise à l’échelle des caractères écrits et une expérience utilisateur grandement facilitée.

Lors de la Journée mondiale des sols, en décembre dernier, le rendosol a été désigné comme sol de l’année 2025 par la Société Suisse de pédologie. Ce type de sol est caractéristique des forêts et des prairies des régions calcaires du Jura et sa couche supérieure est habituellement riche en humus grâce à la présence d’innombrables lombrics.

En effet, les vers de terre digèrent une partie de la matière organique, libérant ainsi davantage de nutriments dans le sol. En outre, d’après les recherches de Philipp de Jong, doctorant à l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, les lombrics « élimineraient » le carbone présent dans le sol et ce, de différentes manières en fonction des espèces.

La cohabitation naturelle de deux espèces, le lombric commun et le lombric bleu, serait l’idéal afin de stocker une quantité importante de carbone. Néanmoins, l’impact global des lombrics sur le sol forestier est encore méconnu à ce jour. C’est pourquoi le projet de recherche Forest Floor tente de mettre en lumière ces travailleurs de l’ombre.

D’autant plus que les vers de terre sont particulièrement vulnérables face aux éventuelles sécheresses provoquées par le réchauffement climatique. En considérant que notre sol bénéficie d’une capacité de stockage de carbone plus importante que les organismes vivants en surface, ces recherches sont primordiales pour l’avenir de notre planète.

Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les organismes du sol ne réagissent pas de la même manière que les plantes face aux changements. Par conséquent, on ne peut donc pas déduire des processus souterrains en se basant uniquement sur des observations en surface. La compréhension de l’ensemble des systèmes est donc essentielle pour faire face au changement climatique.

Il y a 96 % de chances que le Courlis à bec grêle soit éteint. C’est ce qu’estime une étude publiée dans la revue scientifique IBIS publiée le 17 novembre dernier. Son aire de répartition était exclusivement située dans la région Paléarctique, comprenant les écorégions terrestres de l’Europe, du nord de l’Asie et de l’Afrique, et d’une partie du Moyen-Orient. La dernière observation de cette espèce date du 23 février 1995 sur la côte atlantique marocaine. Pour la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux, son extinction est en grande partie due à la destruction de son habitat. « Pour les ornithologues européens, cette disparition est particulièrement symbolique, car c’est la troisième espèce d’oiseaux de la zone biogéographique du paléarctique occidental à être déclarée disparue au niveau mondial depuis 1500. »

Avec un mois de novembre exceptionnellement chaud (1,62 °C plus chaud qu’un mois de novembre à l’époque préindustrielle), l’année 2024 bat tous les records.

C’est la première fois que la moyenne des températures mesurées entre janvier et décembre franchit l’objectif de l’Accord de Paris de 2015. Cette barre symbolique correspond à la limite la plus ambitieuse, visant à contenir le réchauffement en dessous de 1,5 °C idéalement, 2 °C au minimum. Toutefois, ces seuils se réfèrent à des tendances de long terme : la moyenne de réchauffement de 1,5 °C doit être observée sur une période d’au moins 20 ans. En analysant les températures sur vingt années, le climat s’est actuellement réchauffé d’environ 1,3 °C. Le GIEC estime que la barre des 1,5 °C sera probablement atteinte entre 2030 et 2035. Et si aucun effort politique n’est réalisé, nous nous dirigeons vers un réchauffement catastrophique de 3,1 °C au cours du siècle.

D’avril à octobre 2024, les naturalistes du Parc national de la Vallée de la Semois ont sillonné le territoire du parc pour y inventorier faune, flore et habitats en ciblant principalement les espèces et habitats patrimoniaux, rares, sensibles ou sous statut de protection. Ce travail colossal a permis de détecter 1758 espèces dont plus de 300 considérées comme singulières à l’échelle de la Belgique. Sur cette base, les zones nécessitant la mise en place d’actions prioritaires de conservation pourront être déterminées.

Pour les oiseaux, des recensements exhaustifs dans des carrés kilométriques ont été complétés par un inventaire des cours d’eau.

Au niveau des insectes, quelques espèces rares ont pu être observées malgré les conditions météorologiques très pluvieuses en début de saison. De nouvelles stations ont même pu être découvertes pour certaines espèces remarquables.

L’inventaire des habitats et de la flore a permis d’identifier des milieux de grand intérêt biologique comme des bas-marais acides, des nardaies ou encore des érablières de ravins et de pente.

Ces inventaires constituent des leviers importants pour identifier de manière précise le potentiel exceptionnel, mais aussi la fragilité des écosystèmes du Parc national.

Cette brochure pédagogique réalisée dans le cadre du Life ARTISAN présente des Solutions d’adaptation fondées sur la Nature (SafN) pour les espaces forestiers.

Il met à la disposition des acteurs forestiers une série de recommandations pour gérer et conserver au mieux l’écosystème forestier face aux changements climatiques et à l’érosion de la biodiversité. Il aborde 4 grands domaines :

  • Les peuplements
  • Les sols
  • L’eau
  • La faune et la flore

En plus de ces recommandations, il met en exemple dix retours d’expérience pour illustrer et ainsi encourager les acteurs sylvicoles à se lancer dans une démarche de SafN.