Pour compenser ses émissions de CO₂, la Chine (notamment) concentre ses efforts sur le reboisement de zones défrichées. Si cette pratique peut paraître bénéfique à première vue, reboiser en monoculture (forêts d’une seule espèce) n’a qu’un très faible impact.
Une récente étude menée dans les forêts subtropicales du Sud-Est de la Chine s’est ainsi concentrée sur les flux et les stocks de carbone dans des forêts peu diversifiées d’une part, et des forêts riches en espèces d’autre part. L’âge des arbres a également été pris en compte dans l’analyse.
Les résultats sont clairs :
Liu X. et al. (2018). Tree species richness increases ecosystem carbon storage in subtropical forests. Royal Society B n°285. Doi: 10.1098/rspb.2018.1240.