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La forêt tempérée redessinée par les ongulés sauvages

Les populations d’ongulés sauvages augmentent en densité et élargissent leur aire de répartition, ce n’est pas un scoop. Cette croissance impacte la régénération forestière, cela a déjà été démontré également, mais généralement sur des périodes de moins de 5 ans. L’originalité de cette étude, c’est le long terme.
Un dispositif d’enclos-exclos a été suivi pendant 33 ans afin d’estimer l’impact des ongulés sur la forêt de Veluwe, aux Pays-bas. La densité d’ongulés y est considérée comme modérée (13,6 ongulés/km², cerf, chevreuil, sanglier et daim confondus).
L’étude révèle que dans les zones clôturées comparativement aux zones non clôturées :
Ainsi, la structure forestière, sa composition et la couche de litière sont impactées de façon significative par la présence d’ongulés.
Par ailleurs, la forêt tempérée évolue normalement depuis les essences de lumière vers les essences d’ombre. Les ongulés auraient tendance à ralentir ces successions naturelles en faveur des essences de lumière.
Ramireza J.I. et al. (2019). Long-term effects of wild ungulates on the structure, composition and succession of temperate forests. Forest Ecology and Management 432: 478-488. Doi : 10.1016/j.foreco.2018.09.049.

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