Lors d’un webinaire organisé par l’Office International de l’Eau (OIEau), des retours d’expériences pour favoriser le maintien de l’eau dans le sol ont été présentés.
Les coupes fortes ont un effet négatif sur la rétention en eau alors que les coupes douces et l’utilisation de techniques fines lors de l’exploitation permettent de conserver efficacement l’ambiance forestière et l’eau dans le peuplement.
Les pratiques peuvent être améliorées en jouant sur le couvert arboré et les réseaux de drainage et de débardage. Le maintien d’un couvert continu et notamment de très gros bois vivants et morts a un impact fort sur le taux de rétention en eau dans le peuplement. Une sylviculture douce, respectueuse du microclimat et du sol favorise également la rétention de l’eau.
On améliore aussi le maintien de l’eau dans le sol en optimisant les réseaux de drainage pour éviter les ruptures et accélérations d’écoulement d’eau qui peuvent être liées à la présence de pistes, fossés, drains ou autres équipements forestiers.
L’implantation des quais de dépôts, des voiries et du réseau de desserte doit donc être pensée avec soin pour éviter de créer des zones de fuite pour l’eau.
L’impact de la forêt sur les hydrosystèmes a souvent été sous-estimé alors que, par son choix d’essences, de mode de gestion, en préservant ou restaurant les milieux humides, le forestier peut avoir un impact fort sur la rétention d’eau.
Le monde de la forêt et de l’eau se connaissent peu et les échanges entre acteurs de l’eau, de la forêt et des territoires devraient être favorisés pour mener ensemble des actions efficaces et faire de la forêt une alliée active.
MISE À JOUR 28.11.24
Synthèse de 8 pages sur l’événement
Rediffusion de l’événement