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Régénération naturelle du chêne : on a toujours besoin d’un plus petit que soi

Entre le chêne et l’humain, c’est une longue histoire. Depuis l’Antiquité, les chênes – sessiles et pédonculés – ont été favorisés par l’humain. Une bonne compréhension de l’écologie des chênes permet de mieux en guider la gestion.

Quatre thématiques sont abordées dans l’article.

1. Certains petits rongeurs contribuent au succès d’une régénération naturelle. Par exemple, les mulots sylvestre et à collier enfouissent des glands dans le sol, ce qui les protègent de la dessiccation, du gel intense et des autres consommateurs tels que le sanglier ou les cervidés. Le fait de laisser des houppiers cassés et les rémanents de coupe au sol offre une protection aux mulots et également au semis (effet « cage »).

2. Certains oïdiums auraient un effet sur la compétitivité des jeunes chênes.

3. Les chênes gérés selon une sylviculture d‘arbre-objectif, avec un houppier très développé et récoltés lorsqu’ils ont une grosse dimension, offrent des conditions propices à une régénération naturelle.

4. Le chêne présente un autre atout intéressant : il a la capacité de réorganiser son houppier en cas de mise en lumière importante (tempête, exploitation des hêtres voisins, etc.). On parle de descente de cime. C’est un atout écologique important, surtout dans le contexte actuel où les arbres doivent faire face aux changements climatiques. Et la descente de cime n’affecte pas la qualité de la bille de pied.

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