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Pour plus de sciences sociales au service de la recherche forestière

Face aux changements climatiques, les recherches orientées vers la réduction des émissions de carbone ou les stratégies d’adaptation aux changements climatiques se sont intensifiées, notamment dans le domaine forestier. Dans ce contexte, les sciences sociales pourraient largement contribuer à l’élaboration de stratégies d’adaptation. Cependant, il existe encore peu d’approches interdisciplinaires et intégrées dans le domaine forestier comparé aux sciences expérimentales.

 

Dans cet article, les auteurs plaident, étude de cas à l’appui, pour une véritable intégration des sciences sociales aux recherches forestières portant sur l’adaptation aux changements climatiques. Selon eux, cela profiterait à l’ensemble des acteurs de la forêt pour deux raisons principales. D’une part, les études sur le climat abordent de plus en plus d’adaptation sous l’angle des solutions fondées sur la nature ou sur les écosystèmes. Or, ces solutions, de plus en plus populaires auprès des financeurs, mettent justement fortement l’accent sur les interactions socio-écologiques et favorisent la recherche interdisciplinaire. D’autre part, les évolutions méthodologiques (LiDAR, drones, …) vont impliquer un recours accru à l’analyse des big data et donc, à une approche exploratoire bien connue des spécialistes des sciences sociales.
Les résultats montrent que la diversité des arbres, tout comme la diversité fonctionnelle, la structure des forêts, le climat et le sol, sont des facteurs clés de la biodiversité à la fois au niveau des 9 taxons étudiés et au niveau de la biodiversité globale associée aux forêts. Les chercheurs concluent donc que les forêts mélangées (en essences et en traits fonctionnels) présentent une valeur élevée en termes de biodiversité.

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