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L’architecture racinaire des semis explique le succès du pin sylvestre par rapport au douglas en condition de sècheresse prolongée

© Alexander Potapov/fotolia
Dans le cadre du changement climatique et de l’augmentation des périodes de sécheresse qui en découle, le douglas est considéré comme une espèce prometteuse pour maintenir la productivité des forêts de basse altitude d’Europe centrale.
Une équipe de chercheurs suisses a étudié la capacité de l’espèce à se répandre naturellement en dehors des plantations actuelles vers des zones tempérées plus sèches. Plusieurs mesures ont été relevées dans des pépinières, sur des plants cultivés, respectivement sous les précipitations actuelles et sous sécheresse prolongée. La capacité concurrentielle de l’espèce en comparaison avec le pin sylvestre (le conifère indigène le plus résistant à la sécheresse en Europe centrale) a été évaluée pendant trois saisons de croissance.
Il s’avère que les jeunes pousses de pin étendent rapidement leurs racines vers des couches de sol plus profondes, tandis que le douglas concentre son système racinaire dans la couche arable, en risquant la dessiccation pendant de longues périodes sèches, comme le montre une plus faible survie après une sécheresse estivale simulée.
Moser B., Bachofen C., Müller J., Metslaid M., Wohlgemuth T. (2016). Root architecture might account?for contrasting establishment success of Pseudotsuga menziesii var. menziesii and Pinus sylvestris in Central Europe?under dry conditions. Annals of Forest Science, published online, doi : 10.1007/s13595-016-0574-1.

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