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La conservation des résidus d’exploitation pourrait augmenter le taux de prédation sur les insectes nuisibles en forêt

La conservation des résidus d’exploitation, à savoir les houppiers, les branches et brindilles, sous forme de bois mort pourrait être une méthode permettant d’augmenter à la fois la biodiversité et les taux de prédation sur les insectes nuisibles dans les forêts gérées. En effet, celles-ci sont généralement peu diversifiées et il a été démontré que le bois mort augmentait la diversité des espèces étant donné qu’il est une ressource essentielle pour de nombreux organismes. De plus, on prévoit que les forêts gérées souffriront à l’avenir d’une plus grande fréquence d’épidémies d’insectes.

Dans le cadre d’une étude scientifique réalisée dans des forêts de pin sylvestre en Suède, l’effet de l’enlèvement et de l’ajout de bois mort sur la diversité et l’abondance des arthropodes et sur les taux de prédation a été analysé. L’effet, à la fois pour la biodiversité des arthropodes généralistes et pour la lutte contre les ravageurs, s’avère plus complexe qu’attendu, et l’étude déduit que trois aspects peuvent être attribués à cette complexité : le groupe d’arthropodes spécifique ciblé, le stade de vie spécifique de l’insecte ravageur, et finalement les composants inhérents au bois mort, tels que l’âge. Ces résultats soulignent la nécessité d’étudier ces effets plus en profondeur, et en particulier l’effet du bois mort au cours du cycle de vie d’un insecte nuisible.

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