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Faune, flore et température

Un récent rapport du WWF met en lumière les résultats d’une large étude menée sur près de 80 000 espèces dans 35 « zones prioritaires » de biodiversité, réparties à travers le monde. Plusieurs hypothèses climatiques ont été testées à l’horizon 2080, allant d’un scénario où les températures moyennes mondiales augmentent de 2 °C à un scénario d’inaction où la hausse des températures atteindrait 4,5 °C.
Environ 25 % des espèces des zones prioritaires risquent de s’éteindre si la hausse des températures reste dans la limite fixée par l’accord de Paris (+ 2 °C), et près de 50 % dans le cas d’une augmentation de la température de 4,5 °C. De plus, l’espace des zones prioritaires encore climatiquement adaptées pour la faune et la flore diminuera drastiquement dans le cas d’une hausse des températures de 4,5 °C.
Selon le WWF, les populations de 25 à 75 % des espèces présentes en Belgique pourraient diminuer plus ou moins fortement dans les années à venir. Actuellement, on peut déjà observer certains effets néfastes du changement climatique chez nous. À cause de la hausse globale des températures, on observe l’arrivée de plusieurs espèces du Sud de l’Europe (certains insectes notamment) ou, au contraire, le départ de certaines vers des régions plus nordiques (certains poissons par exemple). Outre ces répercussions sur la biodiversité, le changement climatique aura également des impacts, entre autres, sur l’agriculture, la sylviculture et la santé humaine.
Devillers S., Toussaint G. (2018). Coup de chaud sur la faune et la flore. La Libre Belgique, 14/04/18.

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