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Le bouleau, un pionnier bien utile mais rigoureux

Grâce à la grande amplitude stationnelle du bouleau, il peut être travaillé dans de nombreuses situations, bien qu’il présente tout de même des limites en termes de production. Il est bien adapté aux stations acides, où peu d’essences de production de bois de qualité pourront convenir. Il est également d’une grande aide pour améliorer les sols et l’ambiance forestière.

La sylviculture du bouleau est simple car basée en grande partie sur des dynamiques naturelles. Selon l’auteur, aucun travail sylvicole n’est nécessaire dans les 10-15 premières années de vie. Les premières opérations ayant lieu vers 10 ans dans les situations les plus denses. Une gestion sylvicole dynamique avec des interventions précoces s’adresse uniquement à de la production de bois de qualité et non de masse.

Même si l’élagage naturel du bouleau est très efficace, la nécessité d’opérations sylvicoles précoces est obligatoire pour obtenir des gros bois de qualité en bénéficiant du plein potentiel de réaction des arbres. Les élagages marquent le moment du choix des arbres objectif avec un écartement d’environ 12 mètres entre chaque pied (donc un maximum de 80 arbres désignés par hectare). Une bonne hauteur d’élagage avoisine les 6 mètres. Pour éviter les pourritures et assurer une croissance optimale, un cycle de production court, d’environ 60 ans, peut être mis en place avec à la fin des éclaircies régulières, fortes et rapprochées vers 30 ans.

En cas de neige collante, il peut arriver que certains arbres soient endommagés. Il faut tenir compte du faible investissement à la base qui de facto limite les impacts économiques des incidents. Sur les surfaces perturbées, il assure un reboisement rapide pour faire face aux situations post-crise.

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