Search
Generic filters
Formation
Revue Forêt.Nature
Forêt.Mail
Bibliotheque

Sommaire

Numéro 158

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Violaine Fichefet, Alain Licoppe, Vinciane Schockert

Rendeux, Hotton, Libin, Malmédy, Wanze. Ces cinq communes ont un point commun en ce début d’année : toutes ont connu une attaque de loup sur plusieurs moutons.

Océane Duluins, Caroline Vincke, Bernard Fusulier

La féminisation des professions est un processus touchant un grand nombre de secteurs depuis l’arrivée massive des femmes sur le marché de l’emploi au début des années 1960. Parmi les professions traditionnellement associées à un bastion masculin, on trouve les métiers de la forêt et du bois, depuis la plantation jusqu’à l’exploitation en passant par la sylviculture et la transformation. Ce secteur fait aujourd’hui face à de multiples enjeux liés aux changements globaux, qui obligent les forestier·ère·s à repenser la forêt de demain, de façon à assurer sa résilience et sa multifonctionnalité. Compte tenu de la féminisation qui semble s’opérer dans les métiers forestiers, de la diversification des équipes, de l’importance grandissante du lien entre gestion durable et genre, ainsi que des besoins d’innovation en matière de gestion forestière, cet article s’intéresse à la féminisation des métiers du secteur forestier accessibles aux personnes diplômées en tant que bioingénieur·e en gestion des forêts et des espaces naturels et aux processus à l’œuvre dans la transformation des représentations et des comportements masculins.

Pierre-Louis Bombeck

Les extractibles sont une large famille de molécules que l’on retrouve dans les différents compartiments de l’arbre. Certaines de ces molécules possèdent des propriétés particulières qui intéressent des secteurs comme le cosmétique, le nutraceutique (compléments alimentaires) ou le phytosanitaire. On retrouve déjà des produits et des acteurs de l’extraction forestière sur ces marchés, signes encourageant pour développer une filière wallonne. Ces extractibles se retrouvent également dans les coproduits de faible valeur de l’industrie du bois, comme les écorces, qui constituent une source de matière première particulièrement intéressante. Cet article explore la piste de développement d’une filière de l’extraction de molécules d’intérêt au départ de coproduits de l’industrie du bois, avec un focus particulier sur le potentiel offert par les écorces générées par les industries wallonnes de transformation du bois rond.

Bart Nyssen, Jan den Ouden

Le cerisier tardif (Prunus serotina) est originaire d’Amérique du Nord mais présent depuis plusieurs siècles en Europe occidentale. Sa popularité du début a peu à peu fait place à une condamnation presqu’unanime et des stratégies de lutte ont été élaborées et mises en œuvre. Malgré celles-ci, le cerisier tardif s’est maintenu partout et les gestionnaires forestiers font aujourd’hui le constat qu’il est pratiquement impossible à éliminer. Certains finissent même par lui trouver quelques caractéristiques positives. L’arbre de décision proposé dans cet article, offre aux gestionnaires un outil pour mieux co-habiter avec cette « nouvelle » essence forestière7. Les objectifs du propriétaire ou du gestionnaire quant au type de forêt ou d’espace naturel à développer déterminent s’il est nécessaire d’intervenir pour réduire son abondance et comment on peut atteindre cet objectif. L’arbre de décision propose des stratégies de gestion du cerisier tardif en fonction du taux initial d’ouverture du milieu et des objectifs finaux du gestionnaire.

Albéric De Coster, Olivier Desteucq, Benjamin Englebert, Blandine Georges, Hugues Claessens, Adrien Michez

En application de nouvelles dispositions du Code de l’Eau entrées en vigueur fin 2018, les gestionnaires de cours d’eau publics wallons ont élaboré des programmes d’actions détaillés (PARIS) pour la période 2022-2027, à l’échelle d’unités de gestion physiquement homogènes appelées « secteurs ». Ces PARIS ont pour vocation de contribuer à une gestion intégrée, durable et coordonnée des cours d’eau, ainsi qu’à la prise en compte de leurs quatre fonctions : hydraulique, écologique, économique et socioculturelle. L’objectif de cet article est d’analyser ces PARIS, c’est-à-dire les enjeux identifiés, les objectifs de gestion fixés ainsi que les travaux planifiés par les gestionnaires pour chacun des 6 254 secteurs du réseau hydrographique. Le premier enseignement est le taux d’adhésion élevé des gestionnaires de cours d’eau, d’autant plus remarquable qu’il s’agit d’une nouvelle approche, impliquant l’utilisation d’un nouvel outil informatique. Il ressort également que les enjeux les plus fréquemment encodés sont les enjeux inondation et biodiversité, très souvent combinés l’un avec l’autre au sein des mêmes secteurs. Les enjeux socioculturel et économique viennent loin derrière. L’analyse révèle une distribution équilibrée entre travaux visant à lutter contre les inondation et ceux visant à préserver ou à restaurer la qualité écologique des cours d’eau. La moitié des secteurs se sont vu planifier comme unique mesure « visite et surveillance », car ils ne nécessitent pas de gestion active. Enfin, la variabilité des enjeux, objectifs de gestion et mesures définis sur les secteurs a pu être mise en évidence à l’échelle des différents sous-bassins hydrographiques.

Céline Prévot, Sébastien Petit

La troisième édition de vente de bois de haute qualité sur le parc à grumes de Wallonie a été organisée le 18 février dernier par le Département de la Nature et des Forêts (SPW ARNE). Cette année, 93 grumes issues de 29 propriétés publiques réparties sur toute la Wallonie ont été présentées à la vente. Le prix moyen de vente atteint 807,4 €/m3 pour les chênes (78 grumes exposées).

Le record du prix de vente revient à un chêne de la commune de Saint-Vith, acquis par un trancheur pour le prix de 1 839 €/m3. Ce chêne sans défauts, dont la croissance a été lente et régulière a séduit un bon nombre d’acheteurs. Il démontre la qualité des chênes de cette région à l’Est de la Wallonie.

Anne Fourbisseur, Alice Daman, Nicolas Vanderheeren, François Clauce, Vincent Colson

En pleine période de crise liée à la vitesse du changement climatique, la plantation d’essences adaptées à des climats plus chauds est une solution envisagée. Parmi celles-ci, une exotique, le cèdre de l’Atlas, présente de très bons atouts pour faire face aux modifications futures. En Wallonie, quelques plantations ont commencé depuis le début des années 2000. Une première visite de ces parcelles a montré un état sanitaire très bon et un début de croissance intéressant en comparaison avec d’autres peuplements français. Son installation requiert toutefois des investissements importants et de la prudence comme pour toute essence importée dans un nouvel environnement.