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Quoi de neuf pour la santé des forêts ?

Après plusieurs années de sécheresse, l’été 2021 pluvieux a redonné du souffle aux peuplements et aux sols. Néanmoins, des dégâts ont été causés par les pluies diluviennes de juillet et l’humidité excessive a aussi été bénéfique pour les pathogènes tels que les oïdiums et les rouilles.

L’Observatoire rappelle que la plantation de mélèzes, largement privilégiée ces dernières années vu les difficultés que rencontrent l’épicéa et le douglas, comprend aussi des risques à cause de Phytophthora ramorum. Il est conseillé d’être très attentif à la provenance des plants et de privilégier le mélange d’essences pour diminuer les risques et éviter une situation comparable à ce que connaît la Grande-Bretagne.

De son côté, le scolyte nous a laissé un peu de répit. Le volume moyen d’épicéas scolytés pour le DNF a diminué d’environ 30%. Le douglas continue par contre sa triste dégringolade, la rouille suisse et d’autres pathogènes ayant profité de la saison humide cette année.

La chenille processionnaire du chêne poursuit son extension et se densifie dans les zones déjà touchées. Pour rappel, malgré l’envol des papillons, les poils urticants dans les nids vides continuent de présenter un danger pour la santé humaine.

Enfin, pour le dépérissement du hêtre, l’Observatoire conseil d’éviter d’agir dans la précipitation malgré les nombreux cas signalés cet été. En effet, des perturbations répétées ne feraient qu’accélérer le phénomène et il est probable que les pluies de cette année donnent un bon coup de pouce aux peuplements fragilisés. Une analyse minutieuse en 2022 permettra de l’évaluer et de prendre des décisions avec plus de recul.

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