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L’IGN met en place un suivi des signes de présence des ongulés sauvages

L’IGN vient de mettre en place un nouvel indicateur qui mesure les signes de présence des ongulés sauvages sur les arbres juvéniles en France (arbres d’un diamètre inférieur à 7,5 cm et d’une hauteur supérieure à 50 cm). Cerfs, chevreuils et sangliers sont ciblés.

Jusqu’à présent, une seule campagne d’inventaire a eu lieu, en 2023, soit un cinquième des placettes à inventorier. Les données ne sont pas encore très robustes, elles seront consolidées d’ici quelques années, lorsqu’un cycle de cinq campagnes aura couvert l’ensemble des placettes.

Nous pouvons cependant déjà observer quelques tendances (non significatives à ce stade) :

  • Près de 30 % des jeunes arbres laissent voir des traces d’abroutissement (consommation de bourgeons, de feuilles), de frottis (frottement des bois des mâles) ou d’écorçage (consommation de l’écorce).
  • La proportion de jeunes tiges touchées varie d’une essence à l’autre.
  • Les jeunes chênes sessiles semblent très appréciés (45 % des tiges montrent des dégâts, contre 30 % pour les hêtres). Les résineux présentent moins de traces et moins d’abroutissement que les feuillus, sauf le sapin pectiné dont plus d’un tiers des arbres est touché.
  • Le charme et la bourdaine sont les essences qui présentent le plus de traces, avec près de la moitié des arbres juvéniles concernés. Le chêne vert, le pin d’Alep et l’épicéa commun semblent les moins touchés, avec moins de 10 % d’arbres affectés.
  • Le nord-est de la France semble le plus touché, avec plus de 40 % des jeunes arbres qui présentent des traces.

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