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Les phénomènes d’allélopathie dépendent du contexte dans lequel se trouvent les plantes

Certaines plantes utilisent l’allélopathie pour concurrencer les plantes voisines. La capacité à induire la production de composés allélopathiques en réponse à la concurrence est supposée être adaptative. En effet, les plantes pourraient économiser les coûts de production de métabolites en l’absence de concurrents. C’est ce que cette étude américaine tente de creuser en prenant l’exemple du solidage du Canada (Solidago altissima), plante indigène en Amérique du Nord mais solidement invasives dans le reste du monde.

Les chercheurs ont mesuré les concentrations en polyacétylènes – composés allélopathiques – en réponse à la compétition. Ils ont observé que ces concentrations variaient effectivement suivant deux facteurs :

• L’histoire de l’évolution des populations végétales : le caractère précoce ou non de l’invasion influe sur l’induction de composés allélopathiques.

• La disponibilité des nutriments : l’induction de polyacétylènes est devenue plus importante en cas de diminution des nutriments. Une allélopathie accrue dans ce contexte peut être particulièrement bénéfique pour supprimer la capacité d’exploitation d’un concurrent.

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