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La richesse en essences optimise l’effet tampon de la forêt

Une étude récente sur le couvert forestier a montré que la richesse en essences a un impact significatif sur l’efficacité de l’effet tampon par rapport aux températures minimales et maximales de l’air au sein du peuplement.

  • L’effet tampon est le plus notable en été bien qu’il soit mis en évidence durant tous les mois de l’année.
  • Il est plus marqué pour diminuer les températures maximales qu’augmenter celles minimales.
  • En moyenne un peuplement mélangé (jusqu’à 24 espèces), peut engendrer une baisse de température de -2,5 °C ± 0,2 °C (en été) et une hausse de +0,4 °C ± 0,04 °C (en hiver) par rapport à un peuplement monospécifique
  • L’effet maximal observé est de – 4,4 °C ± 0,6 °C (été, pic) et une hausse de +1,1 °C ± 0,2 °C (hiver, pic) pour un peuplement mélangé par rapport à un peuplement monospécifique

L’impact de la richesse en espèces sur la température a été évalué grâce à plusieurs indices :

  • La hauteur moyenne qui ne semble pas avoir d’effet significatif.
  • L’indice de surface foliaire (LAI) : le LAI augmente avec la richesse en espèces. Une canopée plus dense réduit la pénétration de la chaleur en été et retient la chaleur en hiver. Cet effet est particulièrement fort pendant la saison de croissance, où le feuillage est maximal.
  • L’indice de complexité structurelle du peuplement (SSCI) : le SSCI représente la complexité en hauteur et en volume des éléments de la canopée (branches, troncs, etc.). Plus il y a de diversité structurelle, plus il y a de microzones thermiques, favorisant une meilleure isolation thermique globale. Le SSCI est surtout important en dehors de la saison de croissance, quand les feuillus ont perdu leurs feuilles.

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