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Numéro 127

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 127

FNEF

FNEF [2013]. Liste des prix moyens des bois sur pied: automne-hiver 2013-2014. Forêt Wallonne 127: 59-60 (2 p., 1 tab.).

Jean Fagot, Didier Marchal, Christophe Heyninck, Loïc Leboutte, Jean Valière (†)

Fagot J., Marchal D., Heyninck C., Leboutte L., Valière J.[2013]. Prise en compte du paysage dans la gestion forestière. Partie 2: analyse de quelques cas concrets dans le Cantonnement de Spa. Forêt Wallonne 127: 39-54 (16p., 2fig., 8réf.).

Faisant suite à un article présentant les aspects plus théoriques de la prise en compte du paysage dans la gestion forestière, cet article propose une analyse de quelques cas concrets dans le cantonnement de Spa. La forêt domaniale du Nord de Spa a été choisie pour sa grande fréquentation et l’attention particulière au paysage que les gestionnaires forestiers ont très tôt porté. Une carte de visibilité en début d’article montre la pertinence des actions présentées. Il revient au gestionnaire, en fonction du diagnostic initial et du contexte, de déterminer les actions à entreprendre. [C.H.]

Philippe Moës

Moësp.[2013]. Redécouvrons le «Cheval vapeur»! Forêt Wallonne 127: 3-14 (12p.).

À l’occasion de la sortie du livre « Cheval vapeur – Travail équestre en forêt », l’auteur revient sur quelques unes des tâches que le cheval réalise dans le cadre des travaux forestiers. Ce panorama met en avant la grande polyvalence des chevaux de trait qui plaide pour une plus grande utilisation de leurs atouts. Citons par exemple : l’enlèvement d’embacles sur les rivières ; la fauche en réserve naturelle ou zone sensible ; le transport de matériel en terrain difficile ; l’utilisation d’accessoires divers (brise-fougères, porteur hippomobile…). En plus du débusquage classique des petits résineux, le cheval peut aussi intervenir lors des éclaircies de détourage en feuillus précieux, les dégagements de fonds de vallée, l’exploitation du bois de chauffage… À vrai dire les possibilités ne manquent pas… quand on veut y réfléchir. L’auteur évoque encore les utilisations hors forêt comme la gestion des espaces verts en ville ou la sensibilisation des enfants aux thématiques énergétiques, sociales et environnementales pour lesquelles le cheval joue un rôle important de catalyseur. [C.H.]

Laurent Somer

Somer L.[2013]. État des lieux du taillis à (très) courte rotation en Wallonie. Forêt Wallonne 127: 28-38 (11p., 1fig. 4tab., 2réf.).

Les taillis à courte ou très courte rotation pourraient constituer une piste de solution pour remplir les objectifs européens en termes d’énergies renouvelables. Cependant, après l’implantation de quelques chaufferies biomasse, l’enthousiasme pour les taillis est retombé. Dans d’autres pays européens, les taillis se sont fortement développés, notamment grâce à des incitants financiers. En Wallonie, seuls 68 hectares ont été recensés en 2012. La culture du taillis est entièrement mécanisée, depuis l’implantation jusqu’à la récolte. Aussi, le choix du site d’implantation est important : les parcelles doivent être bien alimentées en eau (précipitations annuelles entre 600 et 1 000 mm dont au moins 300 mm en période de végétation) et leur portance doit être suffisante pour permettre l’exploitation. La récolte se fait de préférence sur sol gelé, tous les 2 à 3 ans pour les taillis à très courte rotation ou tous les 5 à 8 ans dans le cas de cycles plus longs. Elle peut être réalisée avec du matériel forestier classique (abatteuse-fagoteuse) ou agricole adapté, selon le diamètre des tiges récoltées. Différents modes de récolte sont possibles : en plaquettes, en tiges entières, en « biobaler » (plaquettes compactées dans des balles) ou grâce à une tête d’ensileuse sur tracteur. Les rendements annoncés vont de 7 à 15 tonnes de matière sèche par an et par hectare. La valorisation de la matière peut être énergétique, mais aussi industrielle et notamment pour la pâte à papier, le contreplaqué, les panneaux isolants, les papiers et cartons ou encore les emballages légers. La rentabilité des taillis est très difficile à évaluer. Cependant, quelques calculs permettent de se rendre compte assez rapidement que le prix des plaquettes issues des taillis à courte rotation ne permet pas de concurrencer les plaquettes forestières, de qualité généralement supérieure. Les taillis à courte et très courte rotation sont encore mal connus en Wallonie et peu d’agriculteurs s’y intéressent. Ces cultures demandent de mobiliser une surface durant 20 ans et ne permettent pas actuellement un retour sur investissement satisfaisant. Toutefois, il semble que la demande croissante pour le bois de chauffage laisse entrevoir quelques perspectives pour les plaquettes issues de taillis. Il faudra néanmoins consentir des investissements et peut-être mettre en place des mesures de soutien pour favoriser ce type de culture. [S.P.]

Fanny Bille, Hugues Claessens, Charles Debois

Bille F., Claessens H., Debois C.[2013]. Deux décennies de sylviculture Pro Silva au domaine d’Haugimont: bilan sur l’évolution de la forêt. Forêt Wallonne 127: 15-27 (13p., 6fig., 2tab., 10réf.).

Le domaine d’Haugimont, appartenant à l’Université de Namur et situé dans le Condroz, est géré selon les principes de Pro Silva depuis maintenant deux décennies. Cet article fait le point sur l’évolution du massif et fait suite à un travail de fin d’études réalisé à Gembloux Agro-Bio Tech (ULg). Les questions posées par l’étude sont les suivantes : Quel a été le prélèvement de bois par rapport à la production de la forêt ? Comment la ressource a-t-elle évolué en qualité ? La régénération naturelle des peuplements est-elle assurée ? L’étude s’est concentrée sur la partie du domaine gérée selon les concepts Pro Silva depuis le plus longtemps : le bois de Strud. L’analyse de la sylviculture a été réalisée suivant deux approches dépendant de deux types de données. La première approche dresse un état des lieux à partir de l’analyse des données d’inventaires et de coupes fournies par le gestionnaire. La seconde approche complète la première en décrivant plus précisément l’état du peuplement en 2012. Elle tire ses données d’un inventaire par échantillonnage systématique réalisé expressément pour cet objectif. Parmi les objectifs obtenus, les auteurs affirment que la sylviculture menée au bois de Strud assure potentiellement la disponibilité à long terme d’une ressource bois optimale et diversifiée. La productivité de la forêt n’est pas entamée par les prélèvements. L’abondance de la régénération, déjà structurée en semis, gaulis, perchis, devrait assurer la durabilité de la ressource.