Pour atteindre les objectifs de neutralité carbone de 2050 de l’Union Européenne, les stocks de carbone des sols forestiers sont d’une importance cruciale. Pourtant, l’une et l’autre opérations de gestion peuvent avoir des impacts positifs ou négatifs à plusieurs niveaux.
Ce que nous savons déjà :
– L’azote et les cendres peuvent augmenter les stocks de carbone (par plus de litière et une meilleure production).
– L’adaptation station/essence permet une meilleure accumulation de carbone, les coupes intenses et coupes rases provoquent de plus grosses émissions de CO2 et de gaz à effet de serre.
– Exporter les rémanents d’exploitation réduit les stocks de carbone, les préparations de terrain ont des impacts variables.
– La gestion des tourbières en maintenant le couvert et en évitant le drainage peut limiter leurs émissions.
– Le maintien et la protection des zones de haut intérêt biologique sauvegardent des puits de carbone
Ce que nous devons améliorer et les implications dans les législations :
– Les méthodes de gestion et leurs impacts sur les sols doivent être mieux étudiés pour les implémenter dans les législations.
– Les connaissances sont très lacunaires.
– Les méthodes et l’intensité de gestion doivent s’adapter à la station.
– Les outils de modélisation qui mènent à des décisions politiques ne prennent pas assez en compte les différentes gestions.
– Des suivis de longue durée doivent être mis en place pour évaluer l’évolution et si les objectifs sont atteints.