L’armillaire des résineux (Armillaria ostoyae) a une aire de répartition vaste dans l’hémisphère nord et cause de sérieux dommages à de nombreuses plantes dont le douglas, qui y est extrêmement sensible. Une étude canadienne a tenté d’identifier les facteurs climatiques et dendrométriques favorisant l’expansion de ce champignon afin d’y apporter des solutions de gestion pour limiter son impact.
La surface terrière au moment de l’infection, la durée pendant laquelle il peut s’étendre, la durée de végétation par rapport à la période de gel sont les facteurs identifiés sur plusieurs sites de Colombie-Britannique. Ils distinguent les lésions causées par le champignon sous trois formes ayant des caractéristiques différentes des points de vue prolifération, résistance, etc. et dont la sévérité varie selon l’âge des plants, les microclimats locaux, les antécédents du peuplement et l’intensité des interventions sylvicoles.
Dans l’optique de garder un niveau bas d’inoculum, il est conseillé de dessoucher, d’enrichir les provenances issues de parents résistants afin d’amener une génétique plus robuste ou encore et surtout de favoriser le mélange afin de limiter l’impact des mortalités.