Les progrès technologiques réalisés dans le domaine du câble synthétique lui offrent de nouvelles perspectives d’utilisation, notamment dans le domaine de l’exploitation forestière, en remplacement du câble acier. Ses atouts sont : une résistance à la traction équivalente à celle de l’acier ; un poids inférieur à celui de l’acier (150 mètres de câble synthétique de 16 mm pèsent 25 kg, contre 150 à 200 kg pour l’acier) ; le câble peut rapidement s’épisser en cas de rupture (le temps de réparation, 15 à 20 minutes, ne pénalise pas la production journalière) ; les risques de blessures aux mains par les échardes d’acier sont évités ; l’élasticité est inférieure à un câble en acier, ce qui minimise les coups de fouet en cas de rupture ; son utilisation diminue très fortement la fatigue de l’opérateur. Le surcoût estimé lors d’une expérimentation sur un chantier situé dans les Pyrénées françaises est de l’ordre de 0, 5 à 1 % du prix du bois rendu usine. Mais les bénéfices en termes de sécurité et d’ergonomie semblent compenser sérieusement ce surcoût.