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50 ares d’espace vert à moins de 300 mètres de chaque logement

Les villes manquent trop souvent d’espaces verts accessibles. Elles constituent des hotspots de pollution de l’air, de bruit, de chaleur et de maladies, menant chaque année à un nombre considérable de décès prématurés. Pourtant, les espaces verts sont bénéfiques à notre santé : ils atténuent les problèmes de santé mentale et diminuent le nombre de maladies cardiovasculaires, améliorent le fonctionnement cognitif des enfants, offrent une meilleure santé aux personnes plus âgées et donnent facilement l’opportunité de pratiquer du sport ou d’interagir avec son entourage. L’Organisation Mondiale de la Santé recommande donc la présence d’un espace vert d’au moins 0,5 ha à une distance linéaire de maximum 300 mètres de chaque logement.

Une équipe du Barcelona Institute of Global Health a étudié plus de mille villes à travers toute l’Europe et identifié celles dont la mortalité attribuable à un manque d’espaces verts est la plus faible et la plus élevée. En prenant en compte tous les types de végétation présents en ville sur base d’images satellitaires, les chercheurs ont ainsi conclu que 62 % de la population urbaine européenne vit dans des zones qui ne rencontrent pas les recommandations de l’OMS, en particulier dans les quartiers pauvres. Jusqu’à 43.000 décès pourraient pourtant être évités chaque année dans ces villes si elles respectaient les lignes de conduite prescrites.

En plus de la quantité de végétation présente en ville, c’est l’accessibilité et la proximité aux habitations qui est d’une importance capitale. En Europe et au Royaume-Uni, les villes présentent un « fossé d’espaces verts » entre les résidents plus aisés vivant dans les zones verdoyantes et les habitants plus pauvres cantonnés dans les cités sans verdure. Une distribution homogène des espaces verts est ainsi primordiale.

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