L’éclairage nocturne déboussole les animaux nocturnes sauvages, c’est un fait de plus en plus souligné par le monde scientifique. Or, la pollution lumineuse augmente chaque année de 2 % au niveau mondial. D’ailleurs, 60 % des européens ne distingueraient plus la Voie Lactée (chiffre pour l’année 2016).
La faune montre deux types de comportement face à la pollution lumineuse, les phototactismes positif et négatif. Le premier pousse les animaux à toujours aller vers la lumière. Ils se retrouvent alors souvent pris au piège ou blessés voire tués. Pour le second, la lumière est néfaste car elle représente, par exemple, un risque de prédation. La pollution lumineuse devient ainsi une barrière qui fragmente leur habitat. Plus globalement, la lumière nocturne affecte les rythmes biologiques des humains, des animaux et même des végétaux.
De nombreuses recherches étudient le phénomène, en particulier sur les chauves-souris. La science a prouvé l’impact de la pollution lumineuse. C’est maintenant aux gouvernements de prendre leurs responsabilités pour explorer les solutions proposées par les experts.
Loury R. (2019). Espèces nocturnes : la pollution lumineuse, « piège ou barrière ». Journal de l’environnement, 24 juin 2019.
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