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Le sorbier des oiseleurs : quelle place dans la sylviculture ?

Malgré les caractéristiques avantageuses de son bois, le sorbier des oiseleurs restera toujours une ressource marginale. En effet, le sorbier est rare et disséminé, très souvent de mauvaise qualité, tandis que sa forme complexe, sa sensibilité à la compétition, son appétence et sa fragilité face aux maladies cryptogamiques compliquent la tâche du sylviculteur et limitent la production de grumes de valeur.

Cet article propose néanmoins les bases d’une sylviculture d’arbres-objectifs, basée sur la biologie du sorbier, dans le but de produire de petites grumes pour un marché de niche. Mais au-delà de cet aspect, le sorbier est surtout une essence d’accompagnement intéressante par sa capacité d’accueil pour la biodiversité et ses rôles sylvicoles : recolonisation des ouvertures de la forêt, diversification et structuration des peuplements, amélioration de la fertilité du sol par sa fane, etc. Ainsi, tout en visant la production de bois de valeur, la sylviculture du sorbier répond à l’enjeu majeur de la sylviculture du 21ᵉ siècle : la résilience et l’adaptation des forêts face aux changements climatiques.

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