Le bouleau verruqueux est une essence de diversification de choix pour nos forêts. Longtemps boudé, il accompagne et précède nos régénérations forestières ou encore rebouche les trouées en cours de route. Ce pionnier omniprésent souffre d’une sylviculture quasi inexistante en Wallonie malgré une ressource largement disponible.
Cet article vulgarise une étude scientifique qui a notamment établi des courbes de productivité pour l’essence. C’est un pavé de plus sur la voie vers une sylviculture du bouleau non plus de niche et expérimentale mais éclairée et confirmée par la recherche.
Les quelques points-clefs sont :
- La température annuelle moyenne et la réserve en eau du sol sont les deux facteurs principaux qui influencent conjointement sa croissance.
- L’augmentation de température favorise la productivité tant que la disponibilité en eau est assurée.
- Dans les décennies à venir, sans considérer les évènements climatiques extrêmes, la productivité pourrait augmenter et surtout en Haute-Ardenne.