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La plasticité phénotypique influence d’avantage la richesse spécifique que les variations génétiques

On distingue la plasticité phénotypique (capacité des êtres vivants à développer des caractères morphologiques différents à partir d’un même génotype pour mieux s’adapter au changement de leur environnement) et la variation génétique (indiquant le degré de variation génotypique entre différent individu d’une même population ou de populations différentes).
Les auteurs mettent en évidence que la part de l’une et de l’autre dans la structuration des biocénoses (ensemble des organismes vivants présents dans un biotope particulier) est peu documentée.
Pour combler ces lacunes, ils ont mis en place une expérimentation pluriannuelle avec du Saule (Saule des dunes) dans un écosystème côtier dunaire. Ils ont soumis des plants de saules (plusieurs boutures réalisées pour chacun des 10 génotypes différents (plante mère) retenus) à différents « contraintes » environnementales :
Pour chaque génotype, et dans chaque dispositif, ils ont mesuré simultanément :
Leur plus grande découverte fut de mettre en évidence que la plasticité phénotypique influence davantage le nombre d’espèces que les variations génétiques. Autrement dit, le nombre d’espèces associées au saule (arthropodes au-dessus et en dessous du sol, micro-organismes associés aux racines) dans les dispositifs expérimentaux variait davantage entre les clones soumis à des contraintes différentes qu’entre les 10 différents plantes mères.
Barbour M. A., Erlandson S., Peay K., Locke B., Jules E. S., Crutsinger G. M. (2018). Trait plasticity is more important than genetic variation in determining species richness of associated communities. Journal of Ecology, Vol 107, Issue 1, Doi: 10.1111/1365-2745.13014.

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