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Numéro 150

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 150

Julie Dorioz, Fabienne Benest, Nicolas Debaive, Marion Gosselin, Guy Landmann

L’article est basé sur les dix dispositifs, d’envergure nationale, qui contribuent au suivi de différentes composantes de la biodiversité forestière métropolitaine. Ces réseaux sont susceptibles de constituer une base intéressante pour établir un outil national de pilotage de la biodiversité : leurs atouts et limites sont analysées au regard de cet objectif. Ils possèdent des emprises taxonomiques variées mais limitées (souvent centrée sur les arbres) et ne couvrent pas suffisamment certains taxons forestiers (lichens, champignon, mousses…). La dimension génétique de la biodiversité est peu prise en compte. En outre, les stratégies d’échantillonnage varient largement d’un dispositif à l’autre, voire d’un taxon à l’autre au sein du même réseau d’observation. Ainsi, l’articulation des dispositifs existants et leur renforcement ciblé, en vue du déploiement d’un outil national, constituent un défi que les auteurs appellent à relever. Une analyse de leurs atouts et limites au regard de cet objectif a été réalisée.

Céline Prévot, Sébastien Petit

Début 2019, 24 journées de formation sur la qualité des bois ont été animées par Forêt.Nature. Les objectifs de cette formation étaient d’apprendre à repérer les défauts sur l’écorce des arbres, d’évaluer l’impact de ces défauts sur la qualité du bois et de faire un lien entre la qualité et les différents usages. Les participants ont également pu bénéficier de la présence du parc à grumes de Wallonie pour appréhender les différentes qualités exposées. Quelques défauts sont décrits et illustrés dans cet article. Quelques usages du bois y sont également développés.

Caroline Guiller, Céline Prévot

Le 21 février 2019, le parc à grumes de Wallonie a connu sa première vente. L’objectif ? Valoriser au mieux les bois de très haute qualité. Soixante-cinq bois feuillus, majoritairement des chênes, quelques érables et merisiers, ont été exposés sur le cantonnement de Nassogne. Ces bois provenaient de 14 propriétaires publics issus de toute la Wallonie.

Charlotte Bréda, Dorothée Denayer, Pierre M. Stassart, François Mélard

Dans le cadre du projet de gestion différenciée de la forêt de Saint-Michel-Freyr, une Agora citoyenne sera mise en place. Sa mission sera de proposer des orientations et des actions (partenariats, événements, aménagements…) et d’intégrer la participation citoyenne dans les trois axes du Master Plan qui guidera la gestion à venir du territoire. Quelle forme donner à cette Agora ? Qui participera et à quels aspects ? Quel sera le pouvoir d’une telle instance ? Qu’en est-il des autres acteurs du territoire, ceux qui sont historiquement présents et actifs et ceux qui voudraient s’y investir ? Pour répondre à ces questions et dépasser la participation de façade, l’équipe de projet de Saint-Michel-Freyr collabore avec une équipe de chercheurs en sciences sociales de l’Université de Liège, spécialistes des questions d’environnement et de sciences citoyennes. La méthode inédite de participation et ses enjeux qui vont au-delà du projet ardennais sont présentés en détails dans cet article.

Jean-Marc Henin, Cécile Lesire, Caroline Pollet, Jacques Hébert, Benoit Jourez

Les pullulations de scolytes observées en 2018 dans les pessières wallonnes ont engendré l’afflux sur le marché de volumes considérables de bois bleuis. Cette discoloration profonde du bois est la conséquence de l’inoculation par les scolytes de champignons de bleuissement, dont les hyphes se développent à l’intérieur des cellules du bois. Ces champignons ne colonisent toutefois que l’aubier et, puisqu’ils n’altèrent pas la composition chimique des parois cellulaires, leur incidence sur les propriétés technologiques du bois est en pratique faible. Néanmoins, le bleuissement du bois réduit substantiellement les perspectives de transformation du matériau. En effet, pour la majorité des filières de valorisation de l’épicéa, le bleuissement du bois diminue l’attrait du produit fini pour le consommateur, voire l’anéantit totalement. Très clairement, ce rejet repose davantage sur des considérations esthétiques que techniques ou de qualité du produit.

Stéphane Vanwijnsberghe, Mathias Engelbeen, Matthieu Fain, Etienne Aulotte, Ben Van Der Wijden

La Région bruxelloise abrite une richesse naturelle parfois insoupsonnée. Dans une ville-Région qui se densifie, où le foncier se rarifie, la nature est de plus en plus mise sous pression. Afin d’assurer sa protection, la Région a adopté en avril 2016 son premier « Plan Nature ». Dans ce cadre, plusieurs sites semi-naturels viennent d’être protégés : le réseau Natura 2000 a été étendu et deux nouvelles réserves naturelles ont été désignées.

Etienne Branquart, Adrien Latli, Jean-Philippe Bizoux, Luc Baufay, Stéphan Adant

Une étude belge récente (Belgian IAS Manageability Assessment) a permis de fixer un objectif de gestion réaliste pour chacune des espèces exotiques envahissantes listées par le Règlement européen 1143/2014 consacré aux mesures de prévention et de lutte contre ces espèces. Cet objectif tient compte de leur état d’implantation sur le territoire belge, de leurs caractéristiques biologiques intrinsèques, des techniques de lutte aujourd’hui disponibles, de leur acceptabilité par le public et du coût de ces opérations.