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Numéro 148

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 148

Cécile Nivet, Michaël Aubert, Matthieu Chauvat

Les sols sont le fondement de la forêt et de toute la vie qui s’y trouve. Par ses pratiques, le forestier peut avoir un impact sur sa préservation ou sa restauration. Petit tour d’horizon de l’état des connaissances dans ce domaine avec une synthèse réalisée par le GIP ECOFOR dans le cadre du programme Biodiversité, gestion forestière et politiques publiques.

Christine Sanchez, Caroline Guillier

Le DNF et Forêt.Nature ont mis en place un réseau de compartiments pilotes Pro Silva dans le but de faciliter la mise en place de cette gestion forestière dans l’ensemble de la Wallonie. Ce réseau, installé entre 2014 et 2017, est constitué aujourd’hui de trente-trois compartiments, à raison d’un compartiment par cantonnement.

José Layon, Héloïse Dubois

Ce projet sylvicole et pédagogique a pour objectif la réintroduction du chêne dans une vieille hêtraie-chênaie par ensemencement de cellules, avec la participation des enfants de maternelle. La première étape est de bien choisir l’emplacement des cellules en forêt et de récolter des glands locaux. La persévérance et la perspicacité sont de mise au vu de certains problèmes : grande faune, geais, conditions climatiques impactant la germination… La description de cette expérience permettra à d’autres d’éviter certains pièges et de profiter de quelques enseignements découverts en renouvelant l’essai 3 années successives. Il est important d’impliquer les générations futures dans des projets sylvicoles. Nous invitons les enfants à participer à une étape menant du développement d’un gland vers le prestigieux grand chêne et peut-être, garderont-ils un souvenir, qui éveillera en eux un intérêt pour la forêt, son évolution et aussi, sa protection.

Thierry Kervyn, Jean-Pierre Scohy, Didier Marchal, Olivier Collette, Brieuc Hardy, Laurence Delahaye, Lionel Wibail, Floriane Jacquemin, Marc Dufrêne, Hugues Claessens

L’évolution de la demande en biens et services a fortement modifié les forêts européennes au fil du temps. En Wallonie, la persistance des forêts feuillues au cours des derniers siècles a permis la préservation d’un riche patrimoine biologique, composé notamment d’organismes vivants longévifs ou dotés d’une faible capacité de dispersion. De nombreuses plantes géophytes se révèlent actuellement indicatrices de l’ancienneté de l’état boisé des parcelles qu’elles occupent. Grâce à un riche patrimoine cartographique, la localisation des forêts anciennes subnaturelles, définies comme des forêts feuillues continuellement boisées depuis le 18e siècle, a pu être établie précisément en Wallonie. Les forêts anciennes sont actuellement vouées à la production de bois de qualité et à la chasse, ainsi qu’à l’accueil touristique et à la conservation de la biodiversité. La vocation de conservation de ces forêts est reconnue juridiquement comme une des priorités depuis la révision du Code forestier en 2008. Leur transformation en plantations de résineux ne doit être envisagée qu’après épuisement des autres solutions d’aménagement forestier. D’autre part, leur valeur patrimoniale est insuffisamment mise en valeur. Des lignes directrices pour la gestion patrimoniale de ces forêts sont proposées, dans l’objectif de transmettre intacts, aux générations futures, ces biens hérités de générations de forestiers.

Laura Maebe, Hugues Claessens, Marc Dufrêne

La révélation des services écosystémiques (SE), c’est-à-dire l’ensemble des bienfaits que l’humanité tire de la nature (par exemple le bois, la pollinisation ou la récréation en nature), constitue une approche prometteuse pour mettre en évidence les multiples interactions entre l’environnement et les sociétés humaines ainsi qu’entre les acteurs. Elle révèle les coûts et bénéfices cachés des actions humaines et met en balance les intérêts individuels et collectifs pour une gestion durable, multifonctionnelle et résiliente des écosystèmes. Dans ce but, une plateforme wallonne sur les services écosystémiques (Wal-ES) a été mise en place pour incorporer cette approche dans les outils territoriaux d’aide à la décision (Wal-ES, 2016).