La question se pose depuis longtemps : comment maintenir et régénérer dans le sous-étage les essences qui demandent beaucoup de lumière ? Une étude suisse a observé et modélisé des peuplements de hêtre en mélange avec de l’érable sycomore. L’objectif était d’identifier des valeurs « seuil » de surface terrière au-delà desquelles les essences les moins adaptées à l’ombrage (l’érable sycomore dans le cas présent) souffraient au point de ralentir leur croissance, voire mourir.
Sans surprise, il a été identifié que les différences de stations et l’historique des peuplements sont des éléments primordiaux à observer et comprendre pour fixer les mesures de gestion actuelles et futures.
Afin de permettre aux essences moins concurrentielles en sous-étage de s’installer et croître, le maintien de surfaces terrières moyennes précises est essentiel. Dans cette étude, selon les essences et les caractéristiques des sites expérimentaux, une fourchette de 21 à 25 m2/ha a été trouvée comme équilibre pour le mélange hêtre et érable sycomore en couvert continu.