L’outil GPS (Global Positioning System) est utile aux forestiers à des fins de cartographie, de recensement ou de recherche sur le terrain d’éléments dont on connaît la position. Mais la canopée ou des conditions topographiques défavorables peuvent perturber leur bon fonctionnement. Cinq GPS de différents modèles ont donc été testés sur le terrain. Il existe trois grandes catégories de GPS : les GPS de topographie, les GPS de cartographie et les GPS de randonnée (ou grand public). L’article présente les résultats d’un test comparatif portant sur cinq récepteurs GPS relevant des catégories cartographie et grand public. Le point commun de ces récepteurs est qu’ils sont compacts et légers. Le dispositif d’essai est constitué d’un parcours de référence situé pour partie sous le couvert d’un taillis sous futaie à réserve de chêne très dense et pour partie dans une jeune plantation de chêne. Deux modes de fonctionnement ont été utilisés : le waypoint (enregistrement de la position d’un point en gardant le récepteur immobile) et le mode trace (acquisition instantanée de positions alors que le récepteur est en mouvement). Les tests ont été effectués deux jours, durant les mêmes tranches horaires, dans des conditions comparables en termes de disposition de satellites. Le parcours a été répété entre vingt-six et trente-trois fois. Il ressort de cette étude différentes conclusions parmi d’autres : les GPS de type cartographique sont plus précis que ceux de type randonnée, mais ils sont plus chers et plus complexes à utiliser ; les GPS de type randonnée, simples et intuitifs, présentent des fonctionnalités informatiques post-traitement peu ou pas développées. Cette lacune est néanmoins comblée par l’existence d’applications informatiques, développées par les utilisateurs, accessibles gratuitement sur internet ; les GPS de type randonnée ont une capacité de mémoire limitée. La conclusion est que cette technologie est en constante évolution, que le choix doit s’effectuer selon les besoins et que le recours à l’outil GPS est un prolongement logique dans l’utilisation d’outils de cartographie informatisés.