L’auteur se penche sur le potentiel d’utilisation du sureau en forêt. Après un rappel de ses exigences (une essences très tolérante finalement, avec un optimum de production fruitière sur les meilleurs sols), il donne des ordres de grandeur de croissance, de rendement en fruits et de leurs débouchés commerciaux potentiels. Partant de cela, l’auteur nous propose quelques pistes d’utilisation du sureau dans une optique de production fruitière doublée d’autres fonctions : en lisière ou coupe-feu, il constitue une diversification et une amélioration du biotope pour l’accueil de certains oiseaux et insectes ou encore comme bois à frotter pour le gibier ; en sous-étage, il pourra jouer des rôles intéressants dans l’accompagnement du peuplement et l’amélioration de la fane ; en peupleraie, il pourrait à la fois gainer les arbres, être à l’origine d’une production fruitière importante, limiter le développement de la ronce ou de l’ortie et, le cas échéant, contrôler un excédent d’azote ou de phosphore du sol.