L’objectif de cet article est de faire le point sur les résultats de quatre projets de recherche, Dryade, Drought+, Climator et QDiv, présentés lors d’une journée d’étude sur la vulnérabilité des forêts au changement climatique. Les résultats sont discutés et les auteurs concluent : « Dans tous les cas, penser qu’il existe des solutions universelles, simples, rapides et efficaces est illusoire. Au contraire, les mesures à prendre seront d’autant plus appropriées qu’elles seront adaptées non seulement aux climats actuel et futur, mais encore à la forêt (ce qui implique de bien la connaître), avec ses vulnérabilités propres aux tendances, variabilités et aléas auxquels elle pourrait être confrontée. Le forestier saura donc d’autant mieux faire face à la nouvelle donne climatique, qu’il aura en sa possession un maximum d’éléments lui permettant d’agir en pleine conscience du risque encouru. Pour réduire le risque climatique, deux pistes peuvent être mises en œuvre conjointement par le forestier : Atténuer la sévérité des aléas en gérant les besoins en eau et en contrôlant les ravageurs. Réduire la vulnérabilité des peuplements en étant rigoureux sur le diagnostic de son contexte pédo-climatique actuel et futur, et en évaluant si la sylviculture offrira une marge de manœuvre suffisante ou si des transformations avec substitution d’essence devront être envisagées à plus ou moins court terme. Enfin, la surveillance des peuplements doit devenir un acte de gestion, permettant la détection précoce d’impacts. » [C.H.]