Depuis les années ’50, les populations de perdrix ont fondu en Grande Bretagne, comme dans le reste de l’Europe. Les raisons principales sont la perte d’habitats de nidification et la diminution de la qualité de la nourriture. La prédation semble également jouer un rôle sur des populations déjà fortement affaiblies. Grâce à la mise en place d’un vaste plan de restauration, les populations de perdrix retrouvent localement des densités normales. Les territoires sur lesquels de tels succès se réalisent ont valeur d’exemple pour motiver d’autres propriétaires à passer à l’action. Concrètement, il leur est proposé de créer, entre les parcelles agricoles, des bandes de différentes compositions destinées tantôt à dissimuler les nids, tantôt à favoriser la présence d’invertébrés pour la nourriture des perdreaux. La mise en réseaux des propriétaires (visite, aide à la gestion…) et la création d’une compétition à l’amiable entre territoires font notamment partie de la réussite de l’entreprise. [C.H.]