Un gros coup de vent a traversé la forêt wallonne en ce mois de janvier et des arbres fragilisés se sont effondrés de manière ponctuelle, à divers endroits. Le vent a joué son rôle sanitaire et, naturellement, quelques arbres de qualité ont également été touchés. Ces petites perturbations naturelles ont joué leur rôle essentiel dans la régulation de l’écosystème en créant des trouées qui favorisent le développement des semis se trouvant à l’ombre de la canopée. De plus, les arbres à terre deviendront l’habitat d’une flore et d’une faune spécifiques du bois mort. Même si l’objectif du sylviculteur reste de limiter les pertes engendrées par le vent, il est aussi essentiel de ne pas trop éloigner l’écosystème de son fonctionnement naturel. En ce qui concerne typiquement le coup de vent de janvier 2012, peu de bois a été touché et l’exploitation de celui-ci pourrait engendrer des coûts importants. Rien ne pourrait justifier la récolte de l’intégralité des chablis disséminés à l’intérieur des massifs feuillus. [C.S.]