Cet article propose un tour d’horizon des orchidées rencontrées dans les milieux forestiers ou aux abords en Belgique. En une série de mini-planches, les vingt et une espèces sont illustrées et décrites brièvement.

Pour son centième numéro, la revue Forêt Wallonne propose un article présentant les activités de vulgarisation et de développement qui sont menées au sein de l’association « Forêt Wallonne ». Actuellement, les activités tournent autour de quatre pôles : l’initiation et la participation au projet Interreg « Coopération forestière/Forstliche Kooperation [CoForKo] » qui vise à fournir aux gestionnaires divers outils concernant la futaie irrégulière, à explorer les types de valorisation possibles de la ressource en futaie irrégulière et mélangée, et à débroussailler les interactions existantes entre les sylvicultures d’arbre et les autres fonctions de la forêt ; une série d’actions d’information et de sensibilisation sur l’importance de préserver nos paysages ruraux (utilisation d’essences indigènes dans les haies) ; les formations dispensées aux agents du Département de la Nature et des Forêts sur les thèmes de recherches développés dans le contexte de « l’Accord-cadre de recherche et vulgarisation forestières » (liant l’Université catholique de Louvain, la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux et le DNF) ; l’édition et la distribution de la revue « Forêt Wallonne » et de la revue de presse « forêt-MAIL ».

Le Parc naturel régional du Morvan a été le théâtre d’une exploitation par téléphérage de plus de 1 300 m³ d’épicéas sur un sol trop peu portant pour autoriser le passage d’un engin classique de débardage. La coupe se trouve sur une tourbière qui fait l’objet d’un plan de réhabilitation par un programme LIFE. Le volume de l’arbre moyen était de 0, 94 m3. Ils ont été câblés, billonés ou non, mais non façonnés vu l’obligation de ne pas laisser de rémanents sur la coupe. L’ébranchage et le façonnage ont donc été réalisés sur une place de dépôt. Le bilan économique est le suivant : les bois ont été vendus dans le cadre d’un contrat d’approvisionnement à 46 euros/m³ ; l’exploitation a coûté 39 euros/m³ ; La participation financière du programme LIFE a permis d’apporter au propriétaire un recette finale de 24 euros/m³. Il apparaît donc que même sans l’apport financier du LIFE, l’opération reste bénéficiaire et que la technique permet de valoriser des bois qui ne seraient pas exploitables par d’autres moyens.

Au cours des trente dernières années, en Europe, les oiseaux ont modifié leurs aires de distribution, leurs calendriers de reproduction et de migration, vraisemblablement en réponse au changement climatique. Par exemple, sur les 435 espèces qui se reproduisent sur notre continent, pas moins de 196 (45 %) ont avancé leur aire de distribution vers le nord ou le nord-ouest depuis la fin du siècle dernier, contre seulement trente-deux qui se sont retirées vers le sud ou le sud-est. Cependant, Il faut également tenir compte des changements d’occupation des terres et de l’adaptation des espèces à des environnements nouveaux pour expliquer une part de ces changements de distribution. Quoi qu’il en soit, il apparaît que les espèces d’oiseaux les plus spécialisées disparaissent au profit d’espèces plus opportunistes, concourant à l’actuelle érosion de la biodiversité à l’échelle du territoire.

La biologie et l’écologie du principal ravageur des forêts européennes comportent encore de nombreuses zones d’ombre. Comment l’insecte prospecte-t-il son environnement pour découvrir de nouvelles ressources ? Quelles sont ses capacités dispersives ? Une meilleure connaissance des stratégies déployées par le scolyte pour exploiter son environnement permettrait-elle de mieux prévoir la localisation et l’intensité des dégâts à venir ? Ces questions sont cruciales pour la mise au point de moyens de lutte adaptés. L’article fait le point sur l’état des connaissances actuelles.

L’article présente un logiciel d’évaluation financière des dégâts dus au gibier dans les parcelles agricoles. Le logiciel a été mis au point par l’asbl Fourrages-Mieux. Les prix indiqués sont fixés par une commission mixte agriculteur-chasseur et mis à jour régulièrement. Le but poursuivi est d’objectiver l’indemnisation des agriculteurs et de récolter des statistiques fiables sur l’ensemble de la Région wallonne.