« Pour faire face à leurs charges croissantes, les scieries ont l’obligation de gagner en productivité. Elles améliorent aussi en permanence la qualité de leurs sciages, en particulier grâce au séchage, afin de répondre aux exigences croissances de la demande. Une part importante des investissements est consacrée à la diversification des activités, en particulier vers les produits rabotés et les produits collés. »
En résineux, et pour s’adapter à la taille des bois récoltés, qui ne cesse d’augmenter en Europe, certaines scieries engagent des investissements en vue de scier des bois de plus gros diamètre. La scierie Celle s’apprête à investir 2 millions d’euros dans une nouvelle ligne de gros bois en 2018 ; la scierie Germain Mougenot s’équipe également ; Forêts et Sciages d’Autun (FSA) a engagé 3 millions pour pouvoir augmenter son volume de sciage annuel et scier des grumes jusqu’à 90 cm de diamètre ; Fruytier Bourgogne installe une ligne de transformation des bois jusqu’à 70 cm de diamètre pour 15 millions d’euros. Enfin, à moyen terme Palettes Gestion Services (PGS) envisage de créer une deuxième scierie pour pouvoir scier les pins maritimes de gros diamètre.
L’investissement, plus que jamais un impératif. (2017). Enquête Bois mag n°167, p52