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Les forêts anciennes cachent de beaux atouts pour une meilleure résilience

Les changements environnementaux comme le réchauffement climatique ou les dépôts azotés impactent les communautés microbiennes au sein des sols forestiers. Découvrir l’importance de ces phénomènes est crucial pour comprendre et prédire l’ampleur des changements qui impactent la vie du sol.

Les sols de plusieurs peuplements ont été soumis à différents traitements expérimentaux comme le réchauffement, l’ajout d’azote et une augmentation de la quantité de lumière reçue sous la canopée. Parmi tous les traitements, c’est en réalité l’historique des parcelles qui a le plus grand effet sur la structure de la communauté microbienne. Les forêts anciennes comportent une plus grande abondance de champignons endomycorhiziens et d’actinomycètes qui réalisent tous deux des symbioses ou du commensalisme avec les plantes, dont les arbres. Les communautés microbienne et floristique se sont co-construites dans les forêts anciennes, mais pas dans les forêts récentes. Le réchauffement et la fertilisation à l’azote n’a pas modifié la composition de la vie bactérienne du sol. L’augmentation de la lumière a quant à elle entraîné quelques changements.

Les résultats de l’étude montrent que le passé des forêts façonne les communautés microbiennes des sols. Les liens forts tissés entre ces communautés et les arbres dans ces forêts anciennes contribuent probablement à améliorer la résilience face à des changements environnementaux.

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