Le principal puits de carbone est constitué par les océans. Les puits de carbone terrestres ont tendance à augmenter. Environ 35 gigatonnes de carbone ont été séquestrées au niveau des écosystèmes terrestres. Ce qui représente une augmentation de presque un tiers lors de la dernière décennie. Mais la répartition est en train de changer. Le stockage « non vivant » comme la matière organique des sols, les sédiments du fonds des rivières, les végétaux en décomposition, etc. dépasse désormais le stockage carbone « vivant », constitué principalement par les arbres.
En effet, les forêts sont affaiblies par les maladies et incendies favorisés par les dérèglements climatiques, ainsi que la déforestation. Par exemple, la forêt amazonienne émet davantage de carbone qu’elle n’en absorbe.
Selon les auteurs de l’étude, entre 1992 et 2019, seulement 3 % du carbone séquestré est resté dans la biomasse vivante. Cette découverte pourrait orienter de nouvelles stratégies climatiques axées sur les réservoirs non vivants, plus stables.