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Le pivot du chêne

Le chêne est une essence reconnue pour son pivot puissant, lui permettant d’acquérir stabilité et ressources. Pourtant, est-ce que tous les modes de régénération se valent sur la qualité ou la présence de cet organe racinaire ? Face aux épisodes de sécheresse, tous les jeunes chênes sont-ils armés de la même manière pour garantir leur survie ? Une étude polonaise à tâcher d’identifier les différences de croissance, morphologie et résistance au manque d’eau entre des pieds issus de semis (glands), des plants élevés en pépinière et des tiges issues de rejets de souches (taillis).

Les plants de pépinière et les rejets de souches ont montré un pivot généralement peu développé, entraînant des stress plus marqués lors des sécheresses par un moindre accès à l’eau stockée en profondeur. Les observations ont montré qu’un pivot bien développé descendait profondément dans le sol (plus de 1,5 m) avant de s’affiner pour continuer à descendre ou pousser horizontalement. Au contraire, dans les deux autres cas, le pivot était remplacé par des repousses latérales moins profondes.

La croissance de l’année est en majorité influencée par la croissance de l’année précédente chez les tiges issues de chênes semés tandis que dans les deux autres cas elle est influencée par les conditions de l’année.

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