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Sommaire

Numéro 151

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 151

Jean-Marc Henin, Benoit Jourez, Jacques Hébert

Les invasions biologiques constituent une menace de premier ordre pour les forêts du monde entier. Leur intégrité et leur persistance peuvent être mises à mal par l’introduction fortuite d’espèces exotiques envahissantes. Nombre de ces dernières ont été et sont encore potentiellement disséminées d’un continent à l’autre via divers produits en bois, parmi lesquels on peut citer les bois d’emballage ou les plaquettes de bois (chips). Dans ce contexte, le Laboratoire de Technologie du Bois (LTB) et l’Axe de Gestion des Ressources forestières de Gembloux Agro-Bio Tech (GABT) ont contribué à la mise au point de processus originaux de traitement phytosanitaire du bois. S’appuyant notamment sur un élevage de capricornes des maisons (Coléoptère longicorne) unique en Belgique, les recherches décrites ici ont permis d’améliorer la compréhension du chauffage par micro-ondes de palettes et de valider, en collaboration avec un partenaire industriel wallon, un four de traitement de plaquettes de bois. L’importance économique du secteur de l’emballage est telle que la production annuelle de palettes en bois est considérée comme un indicateur de l’activité marchande d’un pays ou d’une région. Par ailleurs, qu’elles soient destinées à la production de papier, de panneaux ou d’énergie, l’importance des mouvements intercontinentaux des plaquettes en bois est à la mesure du risque phytosanitaire qu’elles représentent. Ainsi qu’en atteste leur intégration dans les normes internationales, les résultats présentés ici ont une portée qui dépasse largement les frontières de la Wallonie.

Vinciane Schockert, Clotilde Lambinet, Roland Libois

En 2012, les dégâts causés par le blaireau dans les cultures de maïs en Région wallonne ont atteint des seuils impressionnants. Pourtant, à la lumière des travaux réalisés par l’Unité de Recherches zoogéographiques de l’Université de Liège pour le Service public de Wallonie, il a été démontré que des niveaux de dommages aussi élevés étaient irréalistes en regard de l’effectif wallon de blaireaux, de leur organisation sociale par domaine vital et des capacités biologiques chez cette espèce (ration alimentaire journalière par individu).

Violaine Fichefet, Vinciane Schockert, Alain licoppe

La présence de trois loups en Wallonie est confirmée par le Réseau Loup composé d’une trentaine de membres représentants les acteurs de la ruralité (chasseurs, naturalistes, éleveurs, scientifiques et DNF) formés et encadrés par le SPW (DEMNA). Son rôle : objectiver la présence du loup et communiquer avec transparence et sérénité les informations validées par les spécialistes. Les analyses ADN (poils, déjection, salive) sont confiées à un laboratoire ce qui garantit une certitude absolue. À l’inverse, les observations visuelles avec ou sans photos et vidéos sont des éléments importants mais parfois difficilement objectivables. Le travail consiste donc souvent à trouver, sur les sites d’observations « suspectes », des éléments à soumettre au test ADN.

Yann Laurans, Aleksandar Rankovic

Le rapport montre que l’effondrement de la biodiversité terrestre est en premier lieu dû aux changements d’utilisation des sols occasionnés par l’agriculture, en lien, notamment, avec l’augmentation de la consommation de produits animaux. Pour les océans, c’est la pression de la pêche qui est la cause principale de déclin. Cela suggère d’adopter des engagements concernant le système agroalimentaire.

Stéphane Vanwijnsberghe

En forêt, le couvert forestier a permis de préserver les vestiges archéologiques jusqu’à aujourd’hui. On pourrait être tenté de laisser la végétation s’y développer sans intervenir. Elle peut néanmoins amener des dommages irréversibles liés au développement des racines ou à la survenance de chablis. La végétation doit être gérée. D’autres menaces pèsent sur les sites archéologiques comme la faune et une fréquentation non-contrôlée du public.