Rénover un chemin forestier rapidement et sans importer de nouveaux matériaux, voilà ce que propose cette méthode. Sa mise en application est assez simple mais nécessite un matériel approprié : éclatement de la bande roulante endommagée à l’aide d’un chisel ; broyage du matériau pour obtenir la granulométrie souhaitée ; profilage à l’aide d’une lame niveleuse ; compactage au moyen d’une plaque vibrante. Les points remarquables de cette méthode sont écologiques et économiques : la limitation des intrants en forêt ; la limitation des dégâts sur la voirie existante dus aux transports de matériaux lourds ; un coût fortement réduit ; la possibilité de travailler sur des pentes importantes ; une vitesse de travail plus grande. Un point négatif apparu dans le cadre de la démonstration de terrain rapportée ici, est la fermeture incomplète du revêtement, c’est-à-dire qu’il reste des interstices entre les particules de gros diamètre. De même, la bande roulante apparaissait quelque peu friable. Notons que la voirie de départ était une voirie hydrocarbonée. Une méthode innovante, non pas miraculeuse mais alternative, avec ses avantages et inconvénients.